Le client est roi, surtout lorsqu’il séjourne à l’hôtel. Cela dit, vous aurez toujours quelques limites à vos libertés d’agir. L’hébergeur a aussi des obligations assez précises. Faisons un tour d’horizon de vos droits lorsque vous descendez dans un complexe hôtelier.
Vos droits avant le séjour à l’hôtel
Sachez qu’au moment de faire votre réservation, vous devez verser une certaine somme d’argent. Elle s’appelle les arrhes. A ne pas confondre avec un acompte classique, ce montant ne sera pas récupérable si vous annulez votre venue. Aucun motif d’annulation ne vous donne droit à un remboursement. Si c’est l’hôtelier qui prend l’initiative d’annuler la réservation, alors le remboursement devrait être au moins deux fois des arrhes. Le prestataire a aussi la possibilité de vous placer dans une autre chambre sans demander des frais supplémentaires.
L’hôtelier peut-il vous interdire dans son établissement ?
Vous interdire l’accès à un hôtel serait de la discrimination. Si le refus de l’hôtelier est basé sur les origines, la couleur de peau ou bien sur le fait que le client ait un handicap, une préférence sexuelle, ce sera un acte répréhensible. Le Code pénal propose même une sanction à cet effet. Par contre, il y aura des règlements internes que tout le monde doit respecter. Les enfants sont interdits dans certains établissements puisqu’ils font du bruit nuisant aux autres clients.
Les différents problèmes qui peuvent survenir
Si vos affaires personnelles se font voler dans l’enceinte de l’hôtel, même sur le parking, vous pourrez demander un dédommagement. L’indemnisation sera limitée à 100 fois du prix de la nuitée si le bien se fait subtiliser dans une chambre. Dans l’éventualité où le vol a eu lieu à l’extérieur, le dédommagement sera de 50 fois du prix unitaire de la chambre. Seul un cas de force majeure fera une exception à cette règle. Il s’agira notamment d’une situation insurmontable telle qu’une émeute.